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Hypnose et douleur : que se passe-t-il ?

•L'hypnose agit sur la composante émotionnelle : si l'hypnotiseur arrive grâce à des suggestions à amener du confort, du calme, de la relaxation, la composante émotionnelle va forcément diminuer donc le patient aura moins mal.

 

 

•Si on raconte au patient qu'il est sur la plage alors qu'en fait il subit une piqûre au genou, on va lui dire par exemple que ce n'est qu'une projection de sable sur son genou, et bien la douleur de la piqûre est incluse dans l'histoire et correspond à la sensation du sable.  La composante cognitive va donc être modifiée puisqu'une partie du patient sait qu'il s'agit de la piqûre mais une autre partie se dira que ce n'est que le sable.

 

 

•On peut aussi modifier la composante sensori-discriminative puisque notre cerveau ne fonctionne plus tout à fait de la même manière, notamment parce que notre cortex cingulaire antérieur est activé, et que c'est une partie de notre cerveau qui a tendance à nous protéger de la douleur.

 

 

•Si on nous pince, il va y avoir un influx nerveux qui va remonter au cerveau et qui va nous avertir que quelqu'un est en train de nous pincer à tel endroit, de manière à ce que nous puissions arrêter cela. Si l'on active notre cortex cingulaire à ce moment précis, le message sera alors un peu diminué pour nous protéger : le message existe mais est plus supportable.

 

 

L'hypnose active ce cortex antérieur comme l'effet placebo*.

 

La composante sensori-discriminative est donc diminuée.

 

 

→Il y a une diminution des composantes sensorielle, émotionnelle, cognitive et comportementale donc la douleur est diminuée, ce qui fait qu'on la supporte mieux.

 

 

*Effet placebo : L’effet placebo est un effet subjectif, mais réel, produit sur une personne par un médicament n’ayant pas d’efficacité démontrée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En conscience hypnotique, le cortex cingulaire antérieur et le cortex prémoteur sont très activés, au contraire, le cortex cingulaire postérieur (images a et c) ainsi que le précunéus (images b et d) sont inhibés. D'autres parties sont aussi activées en fonction du sujet choisi par le patient.

 

 

De ce fait, la perception de la douleur est modifiée grâce à l'hypnose : le sujet perçoit la douleur moins fortement et d'une manière plus agréable du fait que l'attention ne soit pas focalisée sur la douleur.

 

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